« SURVEILLANCE RAGE »
boris
OU SI CELA PEUT SERVIR À D’AUTRES ASSOC….
Lorsque vous rapatriez des chiens d’Espagne, il s’agit de faire les choses comme il se doit et d’éviter de commettre des impairs.
« Préparer » un chien, comme on le dit dans le jargon de la PA consiste, pour Galgos Espoir, à le tester, en Espagne déjà, au niveau des maladies méditerranéennes (leishmaniose, erhlichiose, dirofilariose). Il faut savoir, qu’il existe deux types de tests. Le test dit « rapide », de contraste et celui qui précise les taux. Naturellement le premier est meilleur marché, mais il présente, néanmoins, l’inconvénient d’être moins fiable. C’est pourquoi, nous demandons toujours le test où figurent clairement les résultats en %.
Par ailleurs, le chien est vacciné contre les maladies avant de sortir du pays (polyvalent).
En ce qui concerne le vaccin contre la rage, ce dernier est obligatoire en France. Si c’est la première fois que le chien est vacciné, le vaccin devra avoir été fait au minimum 21 jours avant son passage à la douane. En ce qui concerne les galgos, il faut savoir que si le galguero fait partie d’une fédération (ce qui est la règle en Espagne), il est non seulement obligé d’identifier son chien par le biais d’une puce, mais également d’avoir en sa possession un carnet de vaccination en règle… C’est déjà ça ! C’est pourquoi lorsque le galguero abandonne son chien dans une perrera, le chien arrive muni de son carnet de vaccination. Quelle ironie !
yoca
Une subtilité, pourtant : en Espagne, certaines provinces ont rendu la vaccination contre la rage obligatoire tous les ans, d’autres tous les deux ans et d’autres encore, ne la demandent même pas, car l’Espagne est un pays considéré exempt de rage urbaine. Et c’est là, que nous nous sommes fait « avoir ». Sur quelques carnets de vaccination de certains chiens remontés lors du troisième voyage, le vaccin de la rage datait d’ un an et demi. Pour l’Espagne, le chien était tout à fait en règle. La bénévole, pour bien faire avait même répété la vaccination. Au moment du passage de la frontière, le dernier vaccin ne comportait pas la totalité des 21 jours, mais le chien avait déjà été vacciné selon la loi en vigueur dans la province.
boris
Comme toujours, dès notre arrivée sur sol français tous les chiens sont recontrôlés par notre vétérinaire. Cette spécificité concernant la vaccination de la rage, n’était pas connue de la DSV. Et voilà nos loulous sous « surveillance rage », pendant une période de trois mois. Concrètement, cela signifie que le chien n’a pas le droit de quitter le département et que tous les mois il devra être soumis à un contrôle, à la suite de ça, il sera suivi sur une période de 6 mois encore.
Situation pour le moins particulière …
L’Espagne ne comprenait pas pourquoi les chiens n’étaient pas en règle et la France ne voyait pas à quelle loi nous faisions référence. Pourtant, les informations finissent toujours par transiter. À présent, la France reconnaît cette particularité. Malheureusement, le protocole, qui avait été mis en place, ne pouvait être interrompu, administrativement parlant.
Pour être vaccinés, les loulous le sont et même plutôt deux fois qu’une !!!!!
elmo
Le cas du petit Elmo est un peu à part.
Il faut savoir que si le chien est âgé de moins de 3 mois, le vacciner contre la rage pour passer la frontière, n’est pas utile, car le vaccin n’est légalement pas valable. De plus, au niveau du chien lui-même, du développement de son système immunitaire, c’est même déconseillé. Nous avions été prévenues de cela par notre vétérinaire, mais une membre de notre association (*), contre tout espèce de bon sens, s’est entêtée à vouloir ramener un chiot de – presque- 3 mois, la « jouant perso », quitte à mettre toute l’association dans l’embarras… ce qui n’a pas manqué d’arriver, d’ailleurs. Cette manière d’agir est difficilement excusable, car le chiot en question, n’était plus en danger de mort dans son pays et aurait parfaitement pu attendre un prochain transport.
Résultat : « surveillance rage » pour ce petit bout, également.
elmo
Il faut toujours être capable de tirer des leçons de ses « erreurs ». C’est pourquoi, les papiers concernant les chiens remontés seront, dorénavant, directement transmis par Galgos Espoir à la DSV et s’il devait y avoir un problème, celui-ci pourra être réglé de suite entre les différents interlocuteurs.
elmo
Autant nous avons déploré tous ces contretemps, autant nous avons été agréablement surpris de l’efficacité de la DSV en la matière.
Pour info, voici les coordonnées de la personne de contact à la DSV :
vétérinaire inspecteur Madame D Sabatier
direction départementale des services vétérinaires de l'aube
service santé et protection animales
(*) Cette personne ne fait plus partie de l’association, mais néanmoins nous lui souhaitons de trouver un semblant de paix et nous formulons tous nos vœux afin qu’elle puisse s’épanouir sous d’autres cieux.
©Galgos Espoir